Reprendre son pouvoir. Partie 2.

Ma bulle, mon corps, ma victoire : une naissance pour une renaissance.

Le 24 Novembre de cette année là, j’ai perdu les eaux au domicile, et ai pris la route avec le père pour la maternité, qui se situait à 60 km. Toute l’équipe a été formidable. L’avantage des petites structures, je suppose ? Pas une “usine à bébés”.
Le travail tardant à se mettre en route, le gynécologue est venu me parler du risque de césarienne si rien n’avançait d’ici le lendemain, mais il a su être à l’écoute. Il faisait pleinement confiance à son équipe de sage-femme.
L’une d’elles m’a fait prendre de l’homéopathie, pour aider les contractions à se lancer. Et cela s’est montré efficace !

J’ai été accompagnée par une SF et son élève. Elles ont été d’une gentillesse absolue, respectueuse de tout : mon corps et mon consentement. La mesure du col se faisait uniquement à ma demande, ou vraiment avec une demande préalable. Elles ont su me guider lorsque les contractions devenaient difficiles à gérer, en m’aidant à faire de la visualisation. Une forme d’auto-hypnose finalement. Et le papa a su prendre le relais et respecter ma bulle lorsque j’étais dans cet état second.

Au final, j’ai eu mon AVAC physiologique. Z. est sorti en 4 poussées dans la nuit du 25. Né à terme, à 3kg680, presque 1kg de plus que son frère ! Et quel plaisir de pouvoir l’avoir sur moi, de pouvoir marcher pour retourner à la chambre ! J’étais sur un nuage de “Wah ! je l’ai fait !”
C’est un sentiment et mon ressenti personnel : pendant la poussée, je me suis sentie comme connectée à toutes ces femmes qui ont donné vie à tous les peuples de cette Terre.

Le passé au service du présent.

Si je raconte tout cela aujourd’hui, c’est pour montrer ici que le passé peut être un bel outil au service de notre bien-être. Les expériences sont des leçons, à savoir ensuite comment nous désirons construire notre présent et notre futur. Grâce à ces expériences, j’ai pu partager une autre vision de la naissance, et ouvrir de nouvelles possibilités à certaines femmes de mon entourage. Le sujet n’est pas de faire la même chose, mais juste de savoir que c’est possible.

Si j’avais connu l’hypnose SAJECE lors de la grossesse de mon premier, j’aurais sans doute trouvé davantage de ressources pour m’affirmer face à l’équipe médicale, et pour m’entourer avec plus de discernement.

Aujourd’hui, ce chemin personnel nourrit profondément ma manière d’accompagner. Avec l’hypnose SAJECE, j’aide les futurs parents à traverser leurs émotions, leurs peurs et leurs histoires. Parce qu’aucune naissance ne se ressemble, mais chacune mérite d’être vécue dans la douceur et la confiance.

Prenez soin de vous.

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